Randonnée kayak de mer en Tunisie

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Compte rendu en photos d’une rando en Tunisie

Premier Bivouac

Après de nombreux et laborieux dialogues V.H.F avec la station radio de Kélibia en vue d’obtenir la météo , la Garde Nationale Maritime nous a contactés pour demander des explications sur : qui, quoi, comment. Nous choisissons d’aller nous présenter et nous nous dirigeons là vers le port de Kélibia.(surmonté de son fort datant de l’époque turque)

Entre Kélibia et El Haouaria. Nous n’avons pas réussi à identifier les ruines qui se cachaient là .

Les amas d’algues séchées  (des  posidonies ?) qui se sont entassées sur quelques rochers forment un petit port .

Derrière ces murailles les ruines de la ville punique de Kerkouane (qui n’est donc pas une ville bretonne)

Un petit aperçu de Kerkouane

Mauvais temps prévu pour demain. La météo a annoncé S.O, force 8.Nous touvons un endroit qui nous semble convenir. Finalement nous y resterons deux jours.

Marche à pieds donc.Le vent souffle de la terre comme prévu, mais sans doute moins fort que ce qui était annoncé, pour le moment .

Le vent s’est calmé, »on the road again », nous pensons trouver un temps plus clément de l’autre coté du Cap .

Ces oiseaux nous ont intrigués, très nombreux ils volaient autour de nous, au ras de l’eau puis restaient posés, peu farouches. Charles qui est nantais et donc grand connaisseur en volaille, dit qu’il sagit de Puffin Yelkouane(sous variété de méditerranée du « Puffin des anglais »).

On est de nouveau à l’abri, mais pour le remorqueur qui est posé là , l’aventure est finie. Un incendie apprendrons nous plus tard .

Contrairement à ce que nous avions pensé , une fois passé le Cap, nous ne nous sommes pas retrouvés à l’abri. Le vent tourbillonnait autour des hauteurs de ce fameux Cap Bon. Le permier virage a été dur à négocier. Il a fallu s’accrocher aux pagaies et regagner le rivage au plus vite. Là, Charles s’accroche plutôt à son Pentax donc ça va mieux. Au fond les iles de Zembra et Zembretta, accès impossible : zone militaire. C’était au départ un de nos objectifs.

Dernier bivouac.

Ici la route n’est pas loin. Au delà nous n’en savons rien pour un bon moment. Demain nous continuons jusqu’à Sidi Daoud, j’irais en stop à Nabeul chercher la voiture. Nous ne verrons pas, de la mer,  les falaises de Korbous et ses sources d’eau chaude qui s’y déversent directement.