La Thaïlande en kayak de mer (2006)

La Thaïlande en kayak de mer (2006)

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Bulletin CK/mer n°112

Cabotage thaïlandais, par Sandrine et Patrick DEGOUVE

Un article paru dans le bulletin CK/mer n°112, février 2007

Cabotage Thaïlandais dans la baie de Phang Nga (février 2006)

Par Sandrine et Patrick DEGOUVE

Les côtes Thaïlandaises regorgent de superbes rivages pour les adeptes du Kayak de mer. L’une des plus prisée est la célèbre Baie de Phang Nga à l’est de Phuket. Parsemée de pitons rocheux, d’îlots sculptés et de plage idylliques, elle n’a rien à envier à la baie d’Along sans doute plus touristique. Plus au sud, après Krabi, les possibilités sont énormes et on peut très bien envisager des périples de plusieurs semaines.

En février dernier, nous sommes partis à 7 amis kayakistes plus ou moins expérimentés, mais dont le but commun était de profiter des rencontres avec la population, de la nature, des paysages et des animaux pour une navigation plutôt pépère et éloignée si possible des lieux touristiques.

Pour simplifier l’organisation, nous sommes passés par une agence de location de kayaks située sur l’île de Phuket et qui s’est chargée de la mise à disposition du matériel, des cartes ainsi que de l’organisation des navettes. Pour le reste, nous étions totalement autonomes. Ils nous ont ensuite guidés durant 3 jours dans le parc de Khao Sok pour une randonnée naturaliste en kayak au milieu d’une jungle sauvage.

Dimanche 19 février 2006

Arrivée à Phuket, prise de contact avec l’agence, récupération des cartes, transfert à l’hôtel et courses au supermarché.

Lundi 20 février 2006

Comme prévu, le bus est à 9h devant l’hôtel. C’est un bus de tradition locale avec deux bas flancs latéraux en bois et juste un toit avec une galerie. Du coup l’aération est garantie. Une fois chargé des kayaks et de notre matériel, il nous conduit dans un petit port à l’ouest de Phuket pour prendre un bateau et aller au départ de notre périple sur l’île de Ko Yao Yai. Cela permet d’aller directement dans les parties les plus intéressantes de la baie et d’éviter une traversée. Nous nous en remettons aux conseils de Dave, le patron de Paddle Asia. Le bateau nous laisse à Ta Kao après une heure de navigation qui nous donne déjà un petit aperçu des mangroves et des pitons qui nous attendent. Nous allons vite nous mettre à l’abri du soleil au restaurant voisin, attaquons un petit riz sauté aux fruits de mer un peu trop pimenté à notre goût avec un assortiment de milk-shakes avant d’entamer le chargement des kayaks. Un partenaire de Paddle Asia qui a des bungalows juste à coté nous attend et nous conseille sur les possibilités de bivouac et de ravitaillement dans la baie. Il nous indique les endroits touristiques à éviter et les coins reculés. Il nous propose de compléter nos achats, en particulier de fruits, et emmène Sandrine au village en mobylette. Compte tenu de la marée, il nous déconseille de dormir dans ses bungalows et nous indique une plage au bout de l’île. Les kayaks sont vite chargés et nous nous dirigeons vers le nord. La première baie rencontrée est occupée par une mangrove très pénétrable avec des arbres variés à demi noyés. Il y a très peu d’eau et nous zigzaguons entre les troncs et les bancs de sable. Une bonne entrée en matière…

La mangrove au nord de Ko Yao Yai L’extrémité nord de l’île est occupée par de hautes falaises couvertes de végétation. Seule une petite plage est occupée par des pêcheurs. Une grotte au raz de l’eau leur sert d’abri. Ils ne parlent pas un mot d’anglais mais nous parvenons à leur demander par gestes si nous pouvons camper. Ils nous aident même à nettoyer et niveler quelques emplacements. Puis, comme nous l’avait conseillé Dan, nous essayons de leur proposer de nous faire à manger du poisson, contre rétribution bien sûr… Leurs nombreux et souriants « yes » nous laissent à penser qu’ils sont d’accords. Nous nous installons à une dizaine de mètres pour ne pas les gêner, et attaquons apéros et amuse gueule. L’un d’eux vient nous voir, repart, nous met une rallonge avec de la lumière, accepte quelques friandises mais pas d’alcool et le temps passe. Finalement nous nous rendons à leur campement avec nos gamelles vides mais visiblement, ils n’ont rien prévu pour nous. Ils n’avaient rien compris et nous avions pris nos désirs pour des réalités. Gênés, autant que nous, ils nous amènent quelques patates douces avec quelques reliefs de riz et de sauce au poisson. Heureusement, l’apéro avait été conséquent.

La petite plage à côté de la grotte des Pêcheurs, au nord de Ko Yao Yai, constitue un lieu de bivouac parfait.

Mardi 21 Février 2006

Réveil vers 6h30. Départ 9h. Après l’île de Ko Kudu, nous entamons la traversée en direction de Kokui, croisant quelques pitons rocheux couverts de jungle. Le paysage est de toute beauté, la distance et l’éclairage jouant avec les reliefs fantasmatiques des îles plus ou moins lointaines, toujours différentes . Pierre passionné d’ornithologie guette chaque oiseau que nous débusquons en rasant les berges. Patrick a sorti de quoi pêcher.

L’île de Kokui s’étire toute en longueur .C’est une véritable épine dorsale, étroite par endroits de quelque dizaines de mètres ou les falaises ornées de concrétions tortueuses alternent avec les plages cernées par la végétation. Au nord un chenal la sépare de sa grande sœur, plus longue, plus haute. Nous nous arrêtons manger sur une plage superbe .Au loin, les îles sont encore plus impressionnantes, entaillées parfois par de profondes fractures occupée par une végétation luxuriante. Nous abandonnons ensuite cet archipel pour piquer droit vers l’ouest et rejoindre l’île de Ko Mak.

Gambas à gogo sur l’île de Ko Mak

Contrairement à ses voisines, c’est une île plutôt plate. Un réseau de petites routes goudronnées sillonnent sa partie est, reliant un habitat dispersé. Par le plus grand des hasards, nous trouvons une épicerie avec riz, œufs quelques sucreries. C’est vraiment peu achalandé, mais, tant qu’il y a du riz…. Il faut dire que nous partions un peu la fleur au fusil, imaginant que les restaurants et les gens prêts à nous faire à manger se bousculeraient. La, pas de restaurant, mais en essayant de communiquer avec des pêcheurs, nous trouvons finalement à acheter 2 kg de gambas. La soirée s’annonce bien…Nous nous installons au bord d’une plage assez éloignée du village, afin d’échapper à une bruyante sono. De plus, la plage est suffisamment pentue pour ne pas avoir à tracter les kayaks à marée basse. Face à une multitude de pitons nous nous faisons un assortiment de crevettes au grill ou en papillote avec une goutte de Pastis le tout accompagné d’un riz cuit à la thaï. Celui-ci se mange tel quel tellement il est parfumé.

Mercredi 22 Février 2006

La nuit a été un peu agitée. Durant la nuit, des jeunes sont venus faire la fête sur la plage voisine. Notre foyer est rapidement remis en activité mais, beaucoup plus grave, notre stock d’apéritif, mal rangé subit un sérieux prélèvement. La bouteille de Whisky est vide, mais heureusement il nous reste du Pastis…
Nous repartons vers Hin Bai pour emprunter le chenal qui redescend vers le sud entre Ko Chong Lat et le continent. Le paysage est superbe et plusieurs îlots aux formes élancées agrémentent la navigation. Cependant, plus nous avançons, plus le vent forcit. Au débouché du chenal nous nous réfugions derrière une île aux parois vertigineuses. Des pêcheurs y sont aussi et pêchent à la ligne tranquillement sous un abri sous roche. Nous entamons la conversation par gestes et regardons leurs différentes prises. Ils se servent d’encornets vivants d’au moins 15-20 cm comme appâts, alors évidemment, leurs prises sont impressionnantes. Patrick est dégoûté, lui qui n’a pas eu encore la moindre touche.
Nous rejoignons ensuite la cote pour débarquer à Laem Sak. Mais, la marée est basse, et pour accéder au village sans faire le tour de la presqu’île, il est difficile d’accoster sans s’enliser dans le limon de la mangrove. La faim nous tenaillant, nous débarquons dès que la cote est plus facile d’accès, au niveau du cap. Arrivés par le coin le plus reculé du village, érigé sur pilotis, les habitants essayent de nous persuader que les restaurants sont de l’autre coté de la presqu’île, près du port. Mais finalement nous dénichons une petite gargote qui n’a jamais du voir de touristes et ou les morceaux de choix sont de la peau de poulet grillée. L’accueil est chaleureux et de toute façon, il y a du riz, du bouillon et des pâtes. Nous sommes affamés. Quelques douceurs locales expérimentales achetées à l’épicerie terminent notre sympathique repas, du coca cola pour les plus assoiffés et nous sommes fin prêt à repartir.

Le vent souffle toujours, nous avons laissé une bonne partie de notre énergie le matin et plutôt que de faire le tour de la mangrove, nous préférons couper tout droit en direction de la presqu’île de Laem Taeng. C’est un peu long mais finalement nous sommes récompensés par la découverte d’une belle plage dans un grand cirque rocheux avec sable blanc, cocotiers et même un abri avec un plancher en très bon état. Hélas comme pour les bivouacs précédents, nous sommes trop au fond de la baie pour avoir la possibilité de profiter des fonds sous marins. La proximité de la mangrove associée avec les marées et la faible profondeur rend la mer trouble.

Jeudi 23 février 2006

La cote le long de Laem Taeng est très belle. Après avoir contourné la presqu’île, nous nous dirigeons dans un bras de mer qui s’enfonce dans la mangrove. Mais finalement nous renonçons à aller visiter le fond de celle-ci car le temps change, nos réserves d’eau s’amenuisent dangereusement, il faut trouver un village. Le ciel se couvre et la pluie arrive Elle sera de courte durée. Nous croisons quelques maisons sur pilotis mais il n’y a personne et nous hésitons à demander de l’eau dans ces coins perdus car il n’y a pas de sources et les gens ne doivent pas en avoir beaucoup, surtout en saison sèche. Dans cette zone de hauts fonds, nous commençons à croiser de grandes étendues de filets installés en V et laissés à demeure faisant des pièges lorsque la marée se retire. Pour qu’elle n’en devienne pas un pour nous, nous devons calculer notre itinéraire.

A marée basse, l’eau se retire par endroits sur plusieurs centaines de mètres

Vers midi, nous avons bien du mal à débarquer pour trouver les éventuels bungalows qu’on nous a indiqués. On ne voit rien depuis la mer et les tentatives pour franchir les centaines de mètres qui nous séparent des plages prennent du temps et se soldent à trois reprises par des échecs car nous sommes dans des propriétés privées ou dans une végétation inextricable. La faim nous tenaillant, nous finissons par nous poser sur un banc de sable après avoir tirés les kayaks sur une longue distance. Impossible de faire du feu pour chauffer l’eau des pâtes chinoises et nous finissons tout ce qui se mange sans cuisson. Il est vraiment temps de trouver du ravitaillement.

L’après midi, nous parvenons enfin à un site de bungalows ou nous pouvons jouir des plaisirs d’une soirée plus civilisée.

Petites courses « en ville », cure de fruits et reconstitution des stocks de vivres puis repas marin copieux arrosé de bières fraîches.

Vendredi 24 février 2006

Propres, rasés pour certains, nous pouvons reprendre la mer. Nous commençons par un petit circuit dans la mangrove aux abords immédiats du port. Nous visitons un canyon creusé entre des pitons couverts de végétation. C’est l’attraction du coin, et bientôt, une cohorte de sit on top nous rejoint avec à leurs bord des représentants écarlates de toutes les nationalités. Heureusement, nous sommes sur le chemin du retour et pouvons fuir cette cohue bruyante. Nous remontons l’autre bras de la rivière qui se prolonge a perte de vue dans la mangrove. Nous visitons un affluent, plus étroit, plus sauvage puis revenons vers le village pour profiter une fois encore des prix attractifs de la restauration locale. Pendant ce temps là, le vent se lève et il nous poussera l’après midi vers les îles de Kho Hong que nous atteignons en 1h30.Nous débarquons alors que les derniers touristes quittent les lieux. Nous sommes très bien accueillis par les occupant des lieux. Pêcheurs et chasseurs de nids d’hirondelles, ils ont installé un campement confortable, fait de plateformes en bambous sous un vaste abri sous roche face à la mer.

L’archipel de Kho Hong

Nous pouvons enfin profiter des fonds coralliens. Un jeune thaï qui parle anglais vient discuter avec nous, nous l’initions à l’esquimautage. Il nous fait ensuite une démonstration d’escalade sur les falaises bordant la plage.

Cette fois pas de quiproquo, et nous négocions du poisson pour le soir. Bien qu’envahis de touristes la journée, nos hôtes ne cherchent pas à tirer profit de notre venue et c’est vraiment très agréable, car les relations ne sont pas faussées.

Samedi 25 février 2006

Nous décidons de rester dans ce chapelet d’îles en les explorant une à une plutôt que de se relancer dans des grandes traversées. Nous irons moins loin, mais profiterons plus de ces zones coralliennes. Nous commençons par le nord ou une belle plage de sable blanc nous attire l’œil. Nous sommes seuls, et profitons quelques instants de cet endroit idyllique, mais cela ne dure pas, et un bateau de touristes débarque non loin de nous, brisant le charme. Nous repartons à croire que nous devenons très exigeants avec notre tranquillité car finalement les touristes sont peu nombreux et ils se concentrent à quelques endroits où ils restent peu de temps. Le plus souvent nous profitons seuls des pitons et des plages.

Les nombreuses grottes qui percent les ilôts calcaires sont très souvent occupées par des nuées d’hirondelles.Leur présence fait la joie des chasseurs de nids qui les revendent à prix d’or en prenant parfois de grands risques.

Après avoir fait le tour de quelques îlots entièrement rocheux, nous trouvons une minuscule plage juste assez grande pour mettre les kayaks. Le temps de faire un petit feu et nous avons droit à notre le déjeuner habituel de pâtes chinoises. Nous essayons de tester différents parfums, mais nous avons souvent du mal à doser les sachets de piment. Heureusement, quelques mangues apaisent notre palais.

Dans ces îles situées au centre de la baie, il n’y a pas de mangrove, et les fonds sont superbes, avec des coraux originaux et colorés. Nous en profitons pleinement. La marée descend peu à peu et nous incite à reprendre la mer. Nous mettons le cap sur Ko Hong, un peu plus au sud.

Une première plage est encore bien occupée par les touristes et un plateau corallien en limite l’accès. Aussi nous décidons de faire le tour de l’île. Nous passons devant une autre plage plus aménagée. Cette fois, pas de tentation de confort, nous avons des vivres et nous continuons notre petite ballade circulaire. Les falaises deviennent plus impressionnantes. Nous visitons une belle grotte, aménagée avec des bambous pour les chasseurs de nids. Nous en profitons pour récolter des bigorneaux collés au bas des falaises afin d’agrémenter l’apéritif quotidien. Pour finir nous revenons à notre plage initiale désormais déserte et ou la marée nous permet d’aborder sans problème. Patrick et Sandrine vont un peu plus au large pêcher et nager près d’un récif ou des pêcheurs locaux prennent de gros poissons au lancer. Patrick reste bredouille bien que les poissons grouillent partout. La pêche, c’est un métier…

Dimanche 26 février

Nous embarquons à marée haute, ce qui nous permet d’aller visiter un petit lagon dont l’entrée est située à coté de notre plage. Un chenal étroit, encadrée par les falaises débouche dans une petite mer intérieure, cernée par les montagnes verticales. Une mangrove occupe le fond du plan d’eau. Les oiseaux nous rasent et leurs cris résonnent entres les parois. Il y a juste assez de fond pour passer en kayak et au fond nous voyons une multitude d’étoiles de mer. Nous nous arrêtons ensuite au récif de la veille pour profiter des poissons et nous rafraîchir puis mettons le cap sur la cote pour une traversée de 8 km. Nous accostons aux abords d’un centre touristique haut de gamme heureusement très localisé. Après une courte baignade , nous longeons la cote à la recherche d’un restaurant. Avant de trouver quelque chose, Sandrine débarque a plusieurs reprises essayant d’avoir des renseignement auprès des femmes qui font sécher des calamars sur d’immenses claies. Finalement un motard l’emmène à un petit restaurant perdu dans la végétation, entouré de bungalows un peu plus loin. Les talkies walkies sont bien pratiques pour donner des nouvelles de son périple. Nous mangeons copieusement ces plats toujours aussi savoureux, faisant une cure de crevettes, de calamars et de poissons.

La baie de Ao Nang est plus touristique, mais en s’éloignant des plages, il est possible de profiter pleinement de ces décors de rêve.

Vue la chaleur ambiante, nous serions bien restés plus longtemps sous la tonnelle, mais la marée nous rappelle à l’ordre et nous oblige à reprendre la mer. Arrivés à Ao Nang, nous trouvons sans problème notre gîte. La marée est au plus bas et nous oblige à laisser les kayaks avec un ancrage à plus de cent mètre du rivage. Nous les ramenons au fur et à mesure de la remontée des eaux sur le sable sec. Ce soir là, nous battons le record au niveau du budget logement avec un tarif de 4 € par chambre.

Lundi 27 février 2006

Marée haute…Ouf! Le fond de la baie est touristique et nous sommes à coté du port d’où partent tous les bateaux pour les îles et les nombreuses plages environnantes. Heureusement, l’heure est matinale, tout est encore calme. Vers 10h, le ballet incessant des bateaux commence et l’absence de silencieux sur les moteurs n’arrange rien. Ils sont souvent au large alors que nous rasons la cote. Dans la baie suivante, nous doublons les plages très connues des grimpeurs (Railay Beach, Tonsai Beach..) ou ils sont très nombreux à faire la queue au pied des rares voies à l’ombre. Le site est grandiose avec des grottes et des abris envahis de concrétions, et nous traînons un peu autour des îles le long de la pointe de Laem Nang. Ensuite, le calme revient. Nous nous arrêtons vers midi au village d’Ao Nam Mao dans une zone de mangrove. Petit resto sympa et économique genre cantine. Pas un touriste à l’horizon.

En Thailande, se restaurer n’est vraiment pas un problème si l’on prend soin d’éviter les « pièges à touristes ».

Nous devons ensuite rejoindre Krabi lieu de rendez vous fixé la veille par téléphone. La navigation est plus longue que prévue, car le port est situé au fond de l’estuaire et il faut aller au nord de la ville, remontant un chenal aux eaux glauques, surtout à marée base. Au loin, la côte continue à perte de vue laissant apparaître ça et la les sommets d’une multitude de piton rocheux. C’est sur, nous reviendrons… A Krabi, le bus ne tarde pas à arriver et nous ramène en 2h30 sur Phuket…

Participants :

Philippe Brenu, Pierre Durlet, Patrick et Sandrine Degouve, Marie Françoise Marbach, Philippe Saladin, Carole Zakin.


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